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La création de l'univers à nos jours
8 avril 2022

an 15000 la terre à cette époque

Intense réchauffement terrestre il y a 15 000 ans

 

En l'espace de quelques années, les températures ont grimpé de 10 °C dans l'hémisphère Nord à la fin de la dernière glaciation.

Un changement climatique très brutal, probablement lié à des modifications de la circulation atmosphérique, s'est produit à deux reprises il y a environ 15 000 ans dans l'hémisphère Nord avec des hausses de dix degrés en quelques années, selon une étude publiée dans la revue Science.

Le climat a d'abord basculé il y a 14 700 ans avec une augmentation des températures de plus de dix degrés Celsius, en seulement trois ans ! Puis, après un nouveau coup de froid, une hausse équivalente s'est produite en soixante ans il y a 11 700 ans, à la fin de la dernière période glaciaire.

Des analyses de carottes de glace du Groenland ont montré que ces renversements climatiques se sont produits «aussi abruptement que si quelqu'un avait soudainement appuyé sur un bouton», souligne Dorthe Dahl-Jensen, de l'université de Copenhague, coauteur de l'étude avec des chercheurs japonais et français du CEA et du CNRS.

La dernière période glaciaire s'est donc achevée de manière très brutale, avec deux épisodes de réchauffement intense interrompus par une brève période froide. Le tout, il convient de le souligner, en l'absence de tout dégagement de gaz à effet de serre (CO2, méthane…) d'origine humaine.

Remonter l'histoire du climat

Au cours de la première phase de réchauffement, appelée le Bölling, qui s'est étalée sur un peu moins de deux mille ans, des peuples de l'âge de pierre ont pu s'installer en Europe du Nord et jusqu'en Scandinavie avant que les températures ne redeviennent glaciales il y a 12 900 ans.

L'étude a été réalisée à partir de l'analyse des poussières (plus leur teneur est abondante et plus le climat est froid) et de certains isotopes de l'oxygène et de l'hydrogène retrouvés dans les carottes de glace du forage NorthGRIP au Groenland. Ce dernier, d'une épaisseur de plus de 3 kilomètres, permet de remonter l'histoire du climat sur 125 000 ans.



Ces mesures «permettent pour la première fois de comprendre l'anatomie des changements climatiques passés», affirme dans un communiqué Jean Jouzel, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace. Les variations abruptes de la dernière déglaciation tout comme le brusque recul de la banquise arctique pendant l'été 2007 «sont liés, selon lui, à des modifications radicales de la circulation atmosphérique».

L'histoire de la terre et de la vie...
Résumer l'histoire de la vie sur la Terre en une page est impossible... En 4,5 milliard d'années, des millions d'espèces sont apparues, se sont développées et ont finalement disparu. Et nous ne pouvons parler que des espèces animales ou végétales dont nous avons découvert des fossiles ou des traces ! Même aujourd'hui les scientiques identifient et décrivent plus de 15 000 espèces par an... Parmis ce foisonnement, l'homme, ou Homo sapiens, n'apparaît finalement que récemment, il y a 200 000 ans. Si l'homme n'est qu'une seule des espèces sur les 8,7 millions d'espèces vivantes peuplant la Terre, c'est la seule dont les dégâts et les conséquences constituent un risque réel pour la planète et pour la vie.




Schéma copyright Neekoo pour Hominides.com

Le Big Bang

Tout d'abord, le fameux Big Bang, il y a 13,7 milliards d'années, puis la formation de notre système solaire, et donc de la Terre, il y a 4,55 milliards d'années. Pas de vie, mais une intense activité sismique et vulcanologique. La Terre n'est pas très... accueillante ! La planète va très lentement se refroidir et une partie de l'eau qu'elle contient va se condenser dans l'atmosphère. Une importante couche nuageuse va se former autour du globe. 
Premieres cellules
La vie...
Dans les océans, protégés des rayons ultraviolets par la couche nuageuse, la "vie" apparaît il y a environ -3,85 milliards d'années. Cette première trace de vie unicellulaire est constituée de simples cellules d'organismes procaryotiques, les bactéries... Leurs descendantes sont toujours parmi nous... et on peut dire qu'elles sont vraiment les plus vieilles habitantes de notre planète !
Des structures bioconstruites apparaissent il y a 3,4 milliards d'années, les stromatolithes.
A noter, plusieurs scientifiques développent une théorie selon laquelle la vie se serait développée d'abord dans le sous-sol avant de remonter à la surface de la planète. Elle aurait ainsi progressé, protégée des attaques extérieures comme les pluies de météorites, la lave ou les rayons ultraviolets...

Il y a 3 milliards d'années ce sont les algues bleues qui se développent. Elles sont les premières à produire de l'oxygène par photosynthèse. Cet oxygène est à l'origine de la couche protectrice d'ozone autour de la Terre.
Dans des strates géologiques datant de - 
2,1 milliard d'années (au Gabon) on a découvert  les premières formes de vie complexes (pluricellulaires). Ce sont donc les premiers eucaryotes : des organismes dont les chromosomes sont protégés dans un noyau.

La vie... grouillante
L'évolution de la vie sur Terre (ou plutôt dans les mers...) va s'accélérer, se multiplier, disparaître, se reformer différemment, bref, les formes de vie vont s'enchaîner à un rythme plus soutenu.
Entre - 600 et - 544 millions d'années c'est la Faune d'Ediacara qui prospère : ce sont principalement des organismes avec un corps mou, sans squelette. Les traces qui nous en parviennent sont des empreintes de l'organisme laissées sur le fond de sédiments : sortes de méduses, coraux mous....   
La Faune Tommotienne, vieille de 530 millions d'années est, quant à elle, caractérisée par l'apparition de parties solides chez plusieurs organismes. Elle ne durera "que" quelques millions d'années et l'on retiendra surtout des animaux en forme de tube, lame, coupole...
Apparue il y a 528 Millions d'années, la Faune de Burgess est d'une diversification et d'une richesse étonnante.  Contrairement aux précédentes faunes, Burgess est représentée par des organismes très différents les uns des autres, dont certains ne ressemblent à rien de connu actuellement. La vie prend des formes dignes de films fantastiques !  Cette faune disparaît presque en totalité il y a 510 millions d'années.
Première extinction de masse il y a 440 millions d'années (fin Ordovicien) qui touche principalement les brachiopodes et les trilobites.
Vers - 420 millions d'années, des vertébrés commencent à coloniser les océans. Différentes sortes de  poissons vont évoluer, avec ou sans mâchoire, dotés d'une carapace, cartilagineux ou osseux... La plupart de ces poissons ont disparu, sans descendance, mais on peut encore trouver le cœlacanthe dont les ancêtres étaient les crossoptérygiens.

La vie animale et végétale... sort de l'eau
Les plantes d'abord... 440 millions d'années en arrière, le sol est colonisé par des végétaux comme des mousses ou des lichens qui poussent à proximité de l'eau. Il faudra quelques millions d'années supplémentaires pour que ces premières plantes s'affranchissent de la proximité de l'eau en développant des racines.
Les premiers animaux à se déplacer sur terre semblent être des arthropodes (famille des scorpions), des acariens, des myriapodes et d'autres insectes que l'on a retrouvés dans des couches géologiques datées de -410 millions d'années.
C'est véritablement il y a 375 millions qu'on voir apparaître des modifications sur le squelette de certains poissons : les nageoires sont rigidifiées avec des éléments squelettiques. Dans un premier temps ces « débuts de pattes » devaient apporter un avantage décisif pour se déplacer dans un environnement boueux et saturé de morceaux de plantes. Acanthostega gunnari  faisait certainement partie de ces premiers tétrapodes qui ont « sorti la tête de l'eau »...
Deuxième extinction de masse (fin Dévonien) il y a 365 millions d'années, où de nombreux ammonoïdes, brachopodes et poissons disparaissent.
Il faut attendre - 360 millions d'années pour qu'apparaissent des animaux capables de se déplacer véritablement sur terre...des sortes de reptiles colonisent les terres émergées.
Sur la planète, tous les continents sont réunis en une unique masse continentale, la Pangée (-300 millions) .
La plus importante des extinctions de masse (Permien-Trias), et la troisième, a lieu il y a 250 millions d'années. D'après les fossiles retrouvés, les scientifiques estiment que presque 90% des espèces auraient été éliminées. Si les trilobites ont définitivement été rayés de la carte, d'autres espèces ont subi des pertes importantes comme les vertébrés, les coraux et les céphalopodes...

Les premiers mammifères
Il y a 230 millions d'années, les premiers dinosaures se développent pour un règne qui va durer pendant plus de 160 millions d'années... Parmi eux, Coelophisis l'un des plus anciens dinosaures connu qui vécu entre - 230 et -205 millions d'années.
C'est à partir des reptiles mammaliens qu'émerge la branche des mammifères, il y a environ 
- 225 millions d'années. A cette époque, un seul prétendant au titre de premier ancêtre des mammifères, Adelobasileus, un petit animal de 10 à 11 cm de long, qui devait se nourrir d'insectes ; les caractéristiques principales étant le sang chaud et les poils (on est bien peu de choses !)...

Avant-dernière extinction de masse...
Vers - 200 millions d'années, une baisse du niveau des eaux, une énorme explosion volcanique ou un événement extra-terrestrre sont peut-être à l'origine de la quatrième extinction en masse (Permien-Trias-Jurassique) de nombreuses espèces. Les océans se vident de leur faune, et seuls quelques reptiles mammaliens survivent... Les continents commencent à s'écarter progressivement les uns des autres, séparant ou isolant des espèces qui vont évoluer différemment.

Les sauropsides
Eh oui.. c'est le temps des dinosaures... qui vont dominer la Terre pendant plus de 160 millions d'années. Ils occupent le terrain avec les crocodiles, les serpents et les lézards. Entre les pattes des gros dinosaures les mamifères, de très petite taille (comme celle d'un rat) semblent avoir trouvé une niche écologique.
Mais une intense activité volcanique et une énorme météorite qui heurte la Terre au Yucatan (Mexique actuel) vont avoir raison des dinosaures géants et d'un grand nombre d'espèces il y a 
65 millions d'années... ...C'est la cinquième extinction de masse (limite Crétacé tertiaire) qui va éradiquer 70% des espèces.

La montée en puissance des mammifères
Sans que la disparition des dinosaures ne soit forcément la seule raison, les mammifères vont prendre possession du terrain en 10 millions d'années et conquérir de nombreuses niches écologiques, en multipliant les espèces. C'est également à partir de ce moment que les mamlifères vont véritablement croître en taille et que les placentaires vont se développer.
C'est vers
 - 60 millions d'années qu'on retrouvre les premières traces de primates ou protoprimates. Le plus ancien à ce jour est Altiatlasius, qui a été découvert dans le sud du Maroc. D'un poids estimé de 120 grammes, Altiatlasius ne laissait pas présager la diversite et la taille de l'évolution de cette famille...

Et l'homme dans tout ça ???
Eh bien l'homme, il prend son temps... et les premiers hominidés ne datent que de - 7 millions d'années... C'est le petit trait vert à l'extrême droite sur le graphique en haut de page. Et encore, pour qu'il soit visible, le trait est grossi... Le titre de plus ancien hominidé est actuellement détenu par Sahelanthropus tchadensis, qui vivait dans ce qui est l'actuel Tchad. Toumaï : son surnom est bien trouvé, car il veut dire "Espoir de vie" dans un dialecte tchadien. Pour l'instant, une quinzaine d'espèces d'hominidés ont été décrites.
Quant à Homo sapiens, c'est-à-dire vous et moi... ses premiers pas sur Terre ont dû avoir lieu il y a environ 200 000 ans. Depuis cette époque, des espèces d'hominidés ont disparu, comme NéandertalHomo floresiensis, ou l'homme de Dénisova. Nous sommes maintenant sur Terre les seuls représentants de l'espèce humaine...
Il faudrait en être digne, et ne pas continuer à saccager la faune, la flore, le climat, le sous-sol et tout simplement la Terre elle-même!

 

 

La Terre avant les dinosaures
Sébastien Steyer, Alain Bénéteau
Ce livre répare une injustice ! Il braque l'objectif sur de grands oubliés de la paléontologie : des animaux qui, bien avant le règne des dinosaures, peuplaient notre planète. Le lecteur est convié à un voyage dans le temps qui commence il y a environ 370 millions d'années, alors que les vertébrés à pattes font leur apparition, et se termine près de 200 millions d'années plus tard, au moment où les dinosaures prennent leur essor. Entre temps, il aura vu les premiers vertébrés sortir de l'eau et croisé la route d'animaux plus étonnants les uns que les autres. Il aura également compris comment, sur le terrain, les paléontologues se transforment en Sherlock Holmes de l'histoire de la vie. Enfin, il découvrira combien certaines idées fort répandues sur l'évolution des espèces sont complètement fausses.

La grande transition,
Des membres comment ça marche ?
Chroniques pangèennes,
Entre ciel et terre,
Petit guide du paléontologue










La vie est belle
Les surprises de l'évolution
Stephen Jay Gould

Il y a plus de 500 millions d'années, d'étranges créatures peuplaient les mers : Opabinia avec ses cinq yeux et sa trompe frontale, Anomalocaris, redoutable prédateur à mâchoire circulaire, Hallucigenia dont l'anatomie justifie amplement le nom. Cette faune, fossilisée dans le Schiste de Burgess, est si extraordinaire qu'il a fallu près d'un siècle pour en reconnaître l'originalité. Cette véritable révolution scientifique conduit à une profonde remise en cause de nos conceptions traditionnelles. Il nous faut désormais regarder l'évolution comme un ensemble d'événements à la fois parfaitement logiques et susceptibles d'être rigoureusement expliqués en rétrospective, mais absolument impossibles à prédire et non-reproductibles. Le maître mot de l'histoire, celle de la vie comme celle de l'homme, est donc bien celui de contingence. Comme dans le merveilleux film de Frank Capra avec James Stewart, " La vie est belle ", par son unicité et son imprévisibilité même.
En savoir plus sur La vie est belle de Stephen Jay Gould

1. Iconographie d'un préjugé / 2. Le contexte du schiste de Burgess / 3. La réinterprétation du Schiste de Burgess - Vers une nouvelle vision de la vie / 4. Les conceptions de Walcott et la nature de l'histoire / 5. Les autres mondes possibles - Le pouvoir du "Rien que l'histoire"

 

 

Savez-vous à quoi ressemblait la France il y a 20.000 ans?

VOYAGE - Dernière navigation, le retour approche... Cela tombe bien parce que la région ressemble à notre bonne vieille France ... il y a 20.000 ans. Et oui à cette époque, en pleine période glaciaire, la France n'est qu'une toundra, avec sa végétation rase et ses troupeaux de rennes.

Nous poursuivons notre périple de quatre mois sur les dernières rivières sauvages d'Europe. Nous voilà au Finmark, cette région à l'extrême Nord de la Norvège, au bord du Karasjokka pour notre dernière navigation en canoë.

Vous pouvez retrouver tous les épisodes précédents des voyages d'Aurélien Rateau ici
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Paysage de toundra

Dernière navigation, le retour approche... Cela tombe bien parce que la région ressemble à notre bonne vieille France ... il y a 20.000 ans. Et oui à cette époque, en pleine période glaciaire, la France n'est qu'une toundra, avec sa végétation rase et ses troupeaux de rennes. Le Finmark se trouvait alors sous une épaisseur de glace de 2 kilomètres et les glaciers s'étendaient jusqu'en Allemagne. Cette navigation, sera donc encore placée sous le signe de l'histoire, l'histoire climatique cette fois. Nous sommes venus expérimenter la vie des "Français" il y a 20.000 ans

 

 

Les grands milieux naturels il y a 20.000 ans

Les premières heures, que dis-je les premiers jours, sont plus contemporains. Nous les consacrons aux joies de la découverte du maquis de la réglementation halieutique norvégienne. Enorme déception d'abord, la pêche ne semble autorisée aux étrangers que sur une petite partie de la rivière. Comment expérimenter le mode de vie de nos ancêtres sans pêche alors que le poisson constituait une ressource essentielle sous le climat frais qui régnait à l'époque?

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Nous envisageons les options les plus radicales, invoquer le droit imprescriptible de l'humanité à la pêche, faire une grève de la faim... Mais, il apparaît peu à peu que nous pouvons pêcher en amont de la chute où s'arrête la migration des saumons. Ce poisson est une véritable ressource pour les locaux qui en pêchent chaque année plusieurs dizaines de kilos pour la table familiale. Aussi, la pêche de ce migrateur est-elle quasiment interdite aux étrangers. Nous ne prendrons donc pas de saumon. Le coup est rude mais l'essentiel est sauf: nous partirons avec nos cannes à pêche.

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Les bords du Karasjokka au crépuscule

Ces menus détails réglés, il nous reste tout de même à trouver un hydravion et surtout un pilote disposant de la licence idoine (chaque canton a sa licence). Il nous reste également à préparer les sacs, la peur au ventre. A des dizaines de kilomètres de la première habitation, tout oubli pourrait être fort préjudiciable à l'aventure. Dans mon sommeil, je rêve de la pompe qui nous permet de gonfler les bateaux... Que se passerait-il si je l'oubliais?

 

 

 

Il y a 14 600 ans, la mer est montée très rapidement lors d'une période de réchauffement

17 K lectures / 21 réactions03 mai 2012, 17:18

mer_monte© C. Magdelaine / notre-planete.info

Il y a 14 600 ans, le niveau marin a connu une hausse brutale de presque 14 mètres en seulement 350 ans. Cette élévation impressionnante coïncide avec le début de la première période chaude qui marqua la fin de la dernière glaciation. De plus, la contribution de la calotte antarctique à cette élévation a été significative. Tels sont les résultats mis en évidence par une équipe du CEREGE[1] (Aix-Marseille Université/CNRS/IRD/Collège de France), en collaboration avec des collègues anglais et japonais. Publiés le 29 mars 2012 dans la revue Nature, ces travaux confirment l'existence d'une accélération majeure de la remontée du niveau marin entre -14 650 et -14 300 : il s'agit d'un des événements climatiques les plus marquants des derniers 20 000 ans.

Les coraux édificateurs de récifs sont des organismes qui vivent exclusivement dans les eaux tropicales. Très sensibles à la luminosité et la température, ils croissent à fleur d'eau, dans un intervalle de profondeur très restreint, ce qui en fait de bons marqueurs du niveau de la mer. L'étude de ces coraux fossiles, qui se sont formés au cours des dernières centaines de milliers d'années, permet donc de reconstituer les variations du niveau marin et les changements environnementaux passés. Ces archives fournissent ainsi des informations précieuses sur la dynamique et le comportement des calottes de glace du passé. Mieux appréhender cette dynamique permettra d'améliorer à terme la modélisation et la prévision des variations futures du niveau marin.

Dans le cadre d'une campagne de forages internationale effectuée en 2005[2] sur les pentes des récifs actuels de Tahiti, les chercheurs du Centre européen de recherche et d'enseignement en géosciences de l'environnement (Aix-Marseille Université/CNRS/IRD/Collège de France) ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l'île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans[3]. Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s'est déroulée entre -21 000 et -11 000 environ.
Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d'environ 120-130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n'avait pas été constante, mais qu'elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses, appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A), restait cependant par bien des aspects énigmatique.

Ces nouveaux travaux ont permis de confirmer l'existence de cet événement climatique majeur, tout en révélant pour la première fois son amplitude, sa chronologie et sa durée. Le début du MWP-1A a été daté à 14 650 ans, ce qui fait coïncider cet évènement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l'hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling[4], s'est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l'hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, vitesse qu'il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd'hui par satellite.

En s'appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l'instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.

Ces travaux ont notamment bénéficié du soutien de la Fondation Comer (USA), la Fondation européenne de la Science (ESF-EuroMARC), la Communauté européenne (Projet Past4Future), le Collège de France, le CNRS et l'IRD.

Notes
  1. Centre européen de recherche et d'enseignement en géosciences de l'environnement

  2. Cette campagne a été mise en œuvre grâce au programme international IODP (Integrated Ocean Drilling Program) au sein duquel la France est fortement impliquée, via le consortium européen ECORD, aux côtés de 17 autres pays.

  3. La précision des datations obtenues par la méthode U/Th au CEREGE est de l'ordre d'une trentaine d'années pour de tels échantillons.

  4. Au cours de cette première phase de réchauffement des peuples de l'âge de pierre ont pu s'installer en Europe du Nord et jusqu'en Scandinavie avant que les températures ne redeviennent glaciales il y a 12 900 ans.

 

Un astéroïde serait bien à l'origine du cataclysme survenu il y a 12.800 ans

Il y a 12.800 ans, une conjonction d'évènements a causé une série de catastrophes sur Terre. Le climat s'est brusquement refroidi, les températures chutant de 7 °C dans l'hémisphère Nord et jusqu'à 10 °C au Groenland. Les forêts boréales ont laissé place à la toundra. D'immenses incendies de forêt ont embrasé de vastes régions du globe, causant un obscurcissement durable de l'atmosphère. De nombreux gros herbivores ont disparu, à l'instar du mammouth, du tigre à dents de sabre ou du Megatherium, un paresseux terrestre géant. Cette époque marque aussi le déclin de la population nord-américaine et la fin de la culture Clovis.

La chute d’une météorite à l’origine du refroidissement du Dryas récent

Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer cette mini glaciation, qui a d'ailleurs inspiré le film catastrophe Le Jour d'après : une modification des courants de l’océan Atlantique, une diminution de l'activité solaire, des émissions massives de cendres volcaniques, ou même l'explosion d'une supernova. En 2007, une équipe de 26 chercheurs a publié une étude retentissante, affirmant avoir trouvé les preuves que le refroidissement du Dryas récent était dû à la chute d’une météorite, qui aurait causé une suite de réactions en chaîne cataclysmiques. Cette hypothèse, connue sous le nom « hypothèse de l'impact cosmique du Dryas récent », a fait depuis l'objet de multiples articles et controverses, certains scientifiques doutant qu'un impact local ait pu engendrer autant de conséquences sur toute la surface de la planète. Mais les indices se sont aussi accumulés en faveur de cette théorie. Christopher Moore, archéologue à l'université de Caroline du Sud, a entrepris de rassembler ces « preuves » pour affiner son scénario.



 



 





 

Une catastrophe survenue il y a 12.800 ans a provoqué l’embrasement de près de 10 % des forêts de la planète. © Glenn Beltz, Flickr

Une catastrophe survenue il y a 12.800 ans a provoqué l’embrasement de près de 10 % des forêts de la planète. © Glenn Beltz, Flickr 

Du platine d’origine extraterrestre ?

Le résultat, publié le 22 octobre dans la revue Scientific Reports, s'appuie notamment sur des sédiments récoltés au fond du lac de White Pond, en Caroline du Sud. Ces sédiments, accumulés depuis 20.000 ans au fond du lac, contiennent des teneurs inhabituelles de platine. « On trouve certes du platine à l'état naturel dans la croûte terrestre, mais en très petites quantités, explique Christopher Moore. Le fait qu'il y ait beaucoup plus de platine que de palladium suggère que ce platine provient d'une source extérieure, comme les retombées atmosphériques d'une comète », précise-t-il. Ces traces de platine correspondent à celles identifiées sur d'autres sites, dont le Groenland, où un cratère récent a été identifié qui pourrait être celui de l'impact de la météorite (même s'il n'a pas pu être daté).

 

Les spores fongiques associées aux excréments des gros herbivores ont soudainement diminué dans les sédiments de cette époque. © Angelina G. Perrotti

Les spores fongiques associées aux excréments des gros herbivores ont soudainement diminué dans les sédiments de cette époque. © Angelina G. Perrotti 

Des morceaux de météorite projetés un peu partout sur la planète

Un faisceau d'autres éléments viennent appuyer le scénario de Moore :

  • une forte augmentation de la suie dans les sédiments, signe d'incendies de forêt régionaux à grande échelle qui auraient été provoqués par la météorite ;

  • une diminution des spores fongiques, habituellement associées aux excréments des grands herbivores, ce qui confirme le déclin soudain de la mégafaune à cette époque.

Christopher Moore cite également de précédentes études, qui ont montré une concentration anormale d'iridium et de nanodiamants et de sphérules (des minuscules billes de verre formées à partir de la fusion de roches lors d'un impact violent) à différents endroits du globe.

Pour expliquer l'éparpillement de toutes ces traces sur les différents continents, Moore affirme que l'astéroïde a pu se fragmenter en petits morceaux lors du crash, provoquant de multiples impacts jusqu'en Amérique du Sud et une modification des courants aériens. L'impact cosmique aurait également déclenché la rupture des glaciers, déversant une énorme masse d'eau douce dans l'Atlantique Nord, affectant la circulation océanique et plongeant la Terre dans un climat froid.

Une hypothèse controversée

Ces nouvelles preuves suffiront-elles à convaincre les scientifiques sceptiques, qui se sont appliqués à démolir la théorie de la comète à coups de contre-études ? « Tous les évènements survenus à cette époque ne peuvent pas s'expliquer par la seule cause extraterrestre », avançait Wallace Broecker, géochimiste à l'université de Colombia, dans le journal National Geographic en 2013. « Si un astéroïde s'est bien écrasé, il est possible qu'il n'ait fait qu'amplifier ou accélérer un phénomène qui aurait eu lieu de toutes façons. »



CE QU'IL FAUT RETENIR

Une étude s’applique à rassembler les indices de cet impact, comme la présence de platine ou minéraux extraterrestres, la forte teneur en suie ou la diminution de spores.

La Terre a connu une mini glaciation et des catastrophes en chaîne il y a environ 12.800 ans.

L’hypothèse de l'impact cosmique du Dryas récent suggère que ces bouleversements sont liés au crash d’un astéroïde survenu à cette époque.

Une étude s’applique à rassembler les indices de cet impact, comme la présence de platine ou minéraux extraterrestres, la forte teneur en suie ou la diminution de spores.

La Terre a connu une mini glaciation et des catastrophes en chaîne il y a environ 12.800 ans.

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Une comète aurait frappé la Terre il y a 13.000 ans, indique une stèle retrouvée

Article de Jean-Luc Goudet publié le 27/04/2017

En Turquie, dans un site archéologique très ancien, plus vieux que l'agriculture, des roches sculptées et assemblées défient les archéologues depuis un demi-siècle. Deux chercheurs ajoutent une touche de merveilleux à ces mystères : des dessins représenteraient le ciel, avec des constellations, mais aussi une chute de comète. À cette époque, en effet, l'hémisphère nord subissait un grop coup de froid, peut-être dû à un impact. Mais l'hypothèse est très spéculative et les arguments un peu faibles...

Sept mille ans avant les premières pyramides, des Hommes ont sculpté des pierres énormes pour en faire des colonnes ou des totems, judicieusement disposés, gravées de signes symboliques et de représentations d'animaux. Nous sommes à la fin du Mésolithique, dans une région située aujourd'hui au sud-est de la Turquie, et les humains de l'époque n'ont pas encore domestiqué le chien ni mis au point l'agriculture. Homo sapiens est alors surtout un chasseur-cueilleur.

Quelques millénaires plus tard, vers 8.000 avant J.C., d'autres Hommes ont soigneusement, et inexplicablement, enterré le site sous une butte de terre de 300 m de large sur 15 m de hauteur. Depuis les années 1960, devenu site archéologique, l'endroit a été baptisé Göbekli Tepe, une expression turque qui peut être traduite par « colline avec un nombril », ou « colline ventrue ». C'est en effet ce que peut évoquer cette butte avec ses constructions dégagées par une excavation grossièrement circulaire.

Que signifient ces gravures vieilles de 13.000 ans ?

La nature de ces ouvrages, alors qu'aucune cité ni société sédentaire ne semblaient établies aux alentours, reste toujours inconnue. Martin Sweatman et Dimitrios Tsikritsis, de l'université d'Édimbourg, viennent de publier une interprétation toute nouvelle des gravures, en partant d'une hypothèse originale : elles représenteraient des constellations. Leur point de départ, expliquent-ils dans la revue Mediterranean Archaeology and Archaeometry, est un bas-relief dessinant un scorpion sur l'une des colonnes, un motif souvent associé à une constellation. Les auteurs conviennent que cet animal peut aussi symboliser bien d'autres choses mais ils ont poursuivi leur idée par une analyse statistique pour voir si les autres dessins, de cette même colonne et d'autres, pouvaient représenter des astérismes, en reproduisant le ciel de l'époque dans cette région. Ils citent Michael Rappenglück, de l'université de Munich, qui a proposé la même interprétation pour les dessins de la grotte de Lascaux. Ils ne citent pas, cependant, Chantal Jègues-Wolkiewiez, qui a fait de même.

Selon eux, les formes géométriques de plusieurs gravures des colonnes 43, datées de 10.950 ans avant J.C. (+/- 250 ans d'après l'article), 2, 18 et 38 pourraient correspondre à celles de constellations. On peut s'étonner de ce que les auteurs, dans leur démonstration, s'appuient sur les constellations que nous connaissons aujourd'hui, alors que ces interprétations sont arbitraires. Elles nous viennent effectivement de loin, bien avant les Grecs, et on en retrouve les traces en Mésopotamie. Peut-on pour autant les faire remonter à -13.000 ans, sans altération de leur forme ?

Ce n’est pas la première fois qu’un impact est suspecté à l’époque historique. Marie-Agnès Courty, géologue, spécialiste de l’analyse des sols de sites archéologiques, avait apporté de solides arguments qui indiquent un évènement de ce genre survenu il y a seulement 4.000 ans.



Comme elle l’avait expliqué à Futura, une couche stratigraphique très particulière, qu’elle appelle « couche 4000 BP » et composée de matériaux qui ont été portés à environ 1.500 °C, a été retrouvée autour de la Méditerranée et jusqu’en Irlande. Des restes d’organismes planctoniques qui s’y trouvent appartiennent à des espèces caractéristiques de l’Antarctique.

Une couche semblable, bien plus épaisse, est retrouvée au sud de l’océan Indien, ce qui plaide pour un impacteur dans cette région. Cependant, l’absence d’iridium et de traces de cratères empêchent une démonstration indubitable.

Une comète, en effet, est peut-être tombée à cette époque

Les auteurs vont plus loin et interprètent des dessins en forme de serpent ou de boucle de ceinture gravés sur la colonne 18 comme la représentation d'une comète traversant l'atmosphère et impactant la Planète. Leur argument principal est que sa datation (environ -13.000 ans, donc) correspond au Dryas récent, un refroidissement brutal de plus d'un millénaire, et terminé tout aussi brusquement. Et, justement, l'hypothèse d'un impact cométaire est toujours en lice pour expliquer cet évènement, qui a provoqué la disparition d'espèce, peut-être des mammouths.

VOIR AUSSILes mammouths auraient disparu à cause d’une comète

En Amérique du Nord, la civilisation dite de Clovis, a disparu à cette époque, peut-être à cause de ce changement climatique. Dans cette vision, expliquent-ils, la forme en boucle de ceinture figurerait la forme de la boule de feu et le renard une forme de filouterie, à moins qu'il ne représente qu'une constellation. Les auteurs rapprochent d'autres dessins de phénomènes célestes, comme une sorte de croissant qui représenterait l'éclipse temporaire du soleil.

Reste que l'interprétation n'est pas indiscutablement démontrée par cette étude. Comme l'hypothèse des dessins astronomiques dans la grotte de Lascaux, l'idée est séduisante et il est difficile d'imaginer que les humains d'alors étaient indifférents au spectacle du ciel. Si, en plus, une comète venait à s'écraser, il est vraisemblable que l'évènement a marqué les populations pour plusieurs générations. On aimerait, cependant, une démonstration plus solide.

Ce 12 octobre 2017, un astéroïde de la taille d'une maison a frôlé la Terre, nous rappelant que de tels corps percutent parfois notre planète. À l'échelle des temps géologiques, l'évènement n'est pas rare. Retour sur une découverte datant d'un an : celle d'Andrew Glikson -- qui avait déjà détecté en 2015 l'un des plus grands cratères d'impact -- et de son collègue Arthur Hickman, portant sur les traces de l'un des plus vieux cratères connus. L'astéroïde qui en est à l'origine est daté de 3,5 milliards d'années et devait être deux ou trois fois plus gros que celui qui mit fin au règne des dinosaures. Le choc fit sans aucun doute trembler la Terre entière.



Tout au long de sa longue histoire, la Terre fut souvent percutée par des astéroïdes ou des comètes de tailles variables. Cela fut même très intense dans un passé lointain, lors du Grand bombardement tardif, il y a entre 4,1 et 3,8 milliards d'années, comme en témoignent les stigmates, toujours visibles aujourd'hui, à la surface de la Lune et aussi de Mercure et Mars. Sur notre monde, cependant, ces traces ont été gommées par l'érosion, le volcanisme, l'activité tectonique, si bien qu'à sa surface, on ne remarque que les astroblèmes les plus récents à l'échelle géologique.

Depuis plus de 20 ans, le professeur Andrew Glikson, de l'Australian National University, parcourt l'Australie (une terre promise pour ce type de recherches, avec le Canada) sur les traces d'évènements de grande ampleur.

À son actif, entre autres, la découverte en 2015 de ce qui pourrait être le plus grand cratère d’impact connu. Situés dans le bassin de Warburton, en Australie centrale, les indices pointent sur un double astroblème étendu sur plus de 400 km. Sa datation (environ 300 millions d'années) fait cependant débat car on ne peut lui associer d'extinction massive. Cela est très surprenant puisque les deux astéroïdes responsables mesuraient chacun plus de 10 km de diamètre... soit autant que l'impacteur qui a créé le cratère de Chicxulub auquel est imputé la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années (limite Crétacé-Tertiaire).

Le Mouvement Raélien est une religion athée qui diffuse à travers le monde un Message à propos de l’origine de la Vie sur Terre.
Raël, le Dernier des Prophètes nous explique dans ce Message que les Elohim ont créé scientifiquement toute forme de vie présente sur terre…     

Édifions une Ambassade pour les extraterrestres :
 

Les Elohim ont demandé à Raël de créer un Mouvement chargé de répandre sur Terre le Message qui lui a été remis et d’édifier sur notre planète une Ambassade pour y accueillir les extraterrestres créateurs de toute les formes de vie terrestre.

Depuis 1945, notre Humanité est entrée dans l’ère de l’Apocalypse, c’est à dire l’âge de la révélation sur nos origines qui nous amène désormais la possibilité de comprendre l’information révolutionnaire apportée par les Messages raéliens.


Le but ultime du mouvement raélien est de 
construire une Ambassade afin d’y accueillir les extraterrestres qui sont nos créateurs. Si notre Humanité est prête à les recevoir, alors Ils reviendront officiellement sur Terre. Ils seront accompagnés des grands messagers, les Prophètes qu’ils ont envoyés tout au long de notre histoire comme Jésus, Moïse, Bouddha et Mahomet. C’est la mission du Mouvement Raélien.

La philosophie raélienne amène aussi des valeurs univ

erselles parfaitement adaptées à notre époque : en faisant de la science sa religion elle permet à l’Être Humain de faire ce pour quoi il est profondément conçu : Penser, créer, s’épanouir.”

 

Les messages remis à Raël par les Elohim, créateurs de la vie sur terre :
 

 

Au cours des rencontres effectuées avec des extraterrestres Raël a reçu une série de Messages qui touchent tous les aspects de la vie humaine.

 

Que vous vous intéressiez à l’histoire ancienne, à la science moderne, aux ovnis, aux écritures religieuses ou même à la science-fiction, vous vous ouvrirez à d’autres perspectives en prenant le temps de lire les écrits de Raël. La vidéo présentée ici résume certains des principaux points transmis à Raël :

 

 

À l'époque de la Préhistoire



 

 

Comment vivait-on à cette ère? À cette question que se posent les chercheurs, voici en réponse une représentation par le musée de la préhistoire de Tautavel.

 

PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP

La longue période de la Préhistoire est celle débutant par l'apparition de l'humain sur Terre, fruit de l'évolution naturelle, jusqu'à la naissance de l'écriture, signe de son développement intellectuel. Sa datation est sujette à débat, mais selon la définition la plus acceptée elle commence il y a 2,8 millions d'années -avec l'apparition des espèces Homo sapiens- et s'étend jusqu'à 3600 ans avant notre ère environ selon les premiers écrits retrouvés en Mésopotamie. Régulièrement, la découverte de fossiles et de vestiges d'anciennes cultures lors des fouilles archéologiques permet aux scientifiques de mieux comprendre la chronologie de cette période, sous-divisée entre le premier Paléolithique puis le Néolithique avec les débuts de l'agriculture et de l'élevage

 

La vie est belle
Les surprises de l'évolution
Stephen Jay Gould

Il y a plus de 500 millions d'années, d'étranges créatures peuplaient les mers : Opabinia avec ses cinq yeux et sa trompe frontale, Anomalocaris, redoutable prédateur à mâchoire circulaire, Hallucigenia dont l'anatomie justifie amplement le nom. Cette faune, fossilisée dans le Schiste de Burgess, est si extraordinaire qu'il a fallu près d'un siècle pour en reconnaître l'originalité. Cette véritable révolution scientifique conduit à une profonde remise en cause de nos conceptions traditionnelles. Il nous faut désormais regarder l'évolution comme un ensemble d'événements à la fois parfaitement logiques et susceptibles d'être rigoureusement expliqués en rétrospective, mais absolument impossibles à prédire et non-reproductibles. Le maître mot de l'histoire, celle de la vie comme celle de l'homme, est donc bien celui de contingence. Comme dans le merveilleux film de Frank Capra avec James Stewart, " La vie est belle ", par son unicité et son imprévisibilité même.
En savoir plus sur La vie est belle de Stephen Jay Gould

1. Iconographie d'un préjugé / 2. Le contexte du schiste de Burgess / 3. La réinterprétation du Schiste de Burgess - Vers une nouvelle vision de la vie / 4. Les conceptions de Walcott et la nature de l'histoire / 5. Les autres mondes possibles - Le pouvoir du "Rien que l'histoire"

 

 

Savez-vous à quoi ressemblait la France il y a 20.000 ans?

VOYAGE - Dernière navigation, le retour approche... Cela tombe bien parce que la région ressemble à notre bonne vieille France ... il y a 20.000 ans. Et oui à cette époque, en pleine période glaciaire, la France n'est qu'une toundra, avec sa végétation rase et ses troupeaux de rennes.

Nous poursuivons notre périple de quatre mois sur les dernières rivières sauvages d'Europe. Nous voilà au Finmark, cette région à l'extrême Nord de la Norvège, au bord du Karasjokka pour notre dernière navigation en canoë.

Vous pouvez retrouver tous les épisodes précédents des voyages d'Aurélien Rateau ici
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Paysage de toundra

Dernière navigation, le retour approche... Cela tombe bien parce que la région ressemble à notre bonne vieille France ... il y a 20.000 ans. Et oui à cette époque, en pleine période glaciaire, la France n'est qu'une toundra, avec sa végétation rase et ses troupeaux de rennes. Le Finmark se trouvait alors sous une épaisseur de glace de 2 kilomètres et les glaciers s'étendaient jusqu'en Allemagne. Cette navigation, sera donc encore placée sous le signe de l'histoire, l'histoire climatique cette fois. Nous sommes venus expérimenter la vie des "Français" il y a 20.000 ans

 

 

Les grands milieux naturels il y a 20.000 ans

Les premières heures, que dis-je les premiers jours, sont plus contemporains. Nous les consacrons aux joies de la découverte du maquis de la réglementation halieutique norvégienne. Enorme déception d'abord, la pêche ne semble autorisée aux étrangers que sur une petite partie de la rivière. Comment expérimenter le mode de vie de nos ancêtres sans pêche alors que le poisson constituait une ressource essentielle sous le climat frais qui régnait à l'époque?

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Nous envisageons les options les plus radicales, invoquer le droit imprescriptible de l'humanité à la pêche, faire une grève de la faim... Mais, il apparaît peu à peu que nous pouvons pêcher en amont de la chute où s'arrête la migration des saumons. Ce poisson est une véritable ressource pour les locaux qui en pêchent chaque année plusieurs dizaines de kilos pour la table familiale. Aussi, la pêche de ce migrateur est-elle quasiment interdite aux étrangers. Nous ne prendrons donc pas de saumon. Le coup est rude mais l'essentiel est sauf: nous partirons avec nos cannes à pêche.

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Les bords du Karasjokka au crépuscule

Ces menus détails réglés, il nous reste tout de même à trouver un hydravion et surtout un pilote disposant de la licence idoine (chaque canton a sa licence). Il nous reste également à préparer les sacs, la peur au ventre. A des dizaines de kilomètres de la première habitation, tout oubli pourrait être fort préjudiciable à l'aventure. Dans mon sommeil, je rêve de la pompe qui nous permet de gonfler les bateaux... Que se passerait-il si je l'oubliais?

 

 

 

Il y a 14 600 ans, la mer est montée très rapidement lors d'une période de réchauffement

17 K lectures / 21 réactions03 mai 2012, 17:18

mer_monte© C. Magdelaine / notre-planete.info

Il y a 14 600 ans, le niveau marin a connu une hausse brutale de presque 14 mètres en seulement 350 ans. Cette élévation impressionnante coïncide avec le début de la première période chaude qui marqua la fin de la dernière glaciation. De plus, la contribution de la calotte antarctique à cette élévation a été significative. Tels sont les résultats mis en évidence par une équipe du CEREGE[1] (Aix-Marseille Université/CNRS/IRD/Collège de France), en collaboration avec des collègues anglais et japonais. Publiés le 29 mars 2012 dans la revue Nature, ces travaux confirment l'existence d'une accélération majeure de la remontée du niveau marin entre -14 650 et -14 300 : il s'agit d'un des événements climatiques les plus marquants des derniers 20 000 ans.

Les coraux édificateurs de récifs sont des organismes qui vivent exclusivement dans les eaux tropicales. Très sensibles à la luminosité et la température, ils croissent à fleur d'eau, dans un intervalle de profondeur très restreint, ce qui en fait de bons marqueurs du niveau de la mer. L'étude de ces coraux fossiles, qui se sont formés au cours des dernières centaines de milliers d'années, permet donc de reconstituer les variations du niveau marin et les changements environnementaux passés. Ces archives fournissent ainsi des informations précieuses sur la dynamique et le comportement des calottes de glace du passé. Mieux appréhender cette dynamique permettra d'améliorer à terme la modélisation et la prévision des variations futures du niveau marin.

Dans le cadre d'une campagne de forages internationale effectuée en 2005[2] sur les pentes des récifs actuels de Tahiti, les chercheurs du Centre européen de recherche et d'enseignement en géosciences de l'environnement (Aix-Marseille Université/CNRS/IRD/Collège de France) ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l'île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans[3]. Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s'est déroulée entre -21 000 et -11 000 environ.
Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d'environ 120-130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n'avait pas été constante, mais qu'elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses, appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A), restait cependant par bien des aspects énigmatique.

Ces nouveaux travaux ont permis de confirmer l'existence de cet événement climatique majeur, tout en révélant pour la première fois son amplitude, sa chronologie et sa durée. Le début du MWP-1A a été daté à 14 650 ans, ce qui fait coïncider cet évènement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l'hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling[4], s'est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l'hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, vitesse qu'il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd'hui par satellite.

En s'appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l'instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.

Ces travaux ont notamment bénéficié du soutien de la Fondation Comer (USA), la Fondation européenne de la Science (ESF-EuroMARC), la Communauté européenne (Projet Past4Future), le Collège de France, le CNRS et l'IRD.

Notes
  1. Centre européen de recherche et d'enseignement en géosciences de l'environnement

  2. Cette campagne a été mise en œuvre grâce au programme international IODP (Integrated Ocean Drilling Program) au sein duquel la France est fortement impliquée, via le consortium européen ECORD, aux côtés de 17 autres pays.

  3. La précision des datations obtenues par la méthode U/Th au CEREGE est de l'ordre d'une trentaine d'années pour de tels échantillons.

  4. Au cours de cette première phase de réchauffement des peuples de l'âge de pierre ont pu s'installer en Europe du Nord et jusqu'en Scandinavie avant que les températures ne redeviennent glaciales il y a 12 900 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un astéroïde serait bien à l'origine du cataclysme survenu il y a 12.800 ans

Il y a 12.800 ans, une conjonction d'évènements a causé une série de catastrophes sur Terre. Le climat s'est brusquement refroidi, les températures chutant de 7 °C dans l'hémisphère Nord et jusqu'à 10 °C au Groenland. Les forêts boréales ont laissé place à la toundra. D'immenses incendies de forêt ont embrasé de vastes régions du globe, causant un obscurcissement durable de l'atmosphère. De nombreux gros herbivores ont disparu, à l'instar du mammouth, du tigre à dents de sabre ou du Megatherium, un paresseux terrestre géant. Cette époque marque aussi le déclin de la population nord-américaine et la fin de la culture Clovis.

La chute d’une météorite à l’origine du refroidissement du Dryas récent

Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer cette mini glaciation, qui a d'ailleurs inspiré le film catastrophe Le Jour d'après : une modification des courants de l’océan Atlantique, une diminution de l'activité solaire, des émissions massives de cendres volcaniques, ou même l'explosion d'une supernova. En 2007, une équipe de 26 chercheurs a publié une étude retentissante, affirmant avoir trouvé les preuves que le refroidissement du Dryas récent était dû à la chute d’une météorite, qui aurait causé une suite de réactions en chaîne cataclysmiques. Cette hypothèse, connue sous le nom « hypothèse de l'impact cosmique du Dryas récent », a fait depuis l'objet de multiples articles et controverses, certains scientifiques doutant qu'un impact local ait pu engendrer autant de conséquences sur toute la surface de la planète. Mais les indices se sont aussi accumulés en faveur de cette théorie. Christopher Moore, archéologue à l'université de Caroline du Sud, a entrepris de rassembler ces « preuves » pour affiner son scénario.



 



 





 

Une catastrophe survenue il y a 12.800 ans a provoqué l’embrasement de près de 10 % des forêts de la planète. © Glenn Beltz, Flickr

Une catastrophe survenue il y a 12.800 ans a provoqué l’embrasement de près de 10 % des forêts de la planète. © Glenn Beltz, Flickr 

Du platine d’origine extraterrestre ?

Le résultat, publié le 22 octobre dans la revue Scientific Reports, s'appuie notamment sur des sédiments récoltés au fond du lac de White Pond, en Caroline du Sud. Ces sédiments, accumulés depuis 20.000 ans au fond du lac, contiennent des teneurs inhabituelles de platine. « On trouve certes du platine à l'état naturel dans la croûte terrestre, mais en très petites quantités, explique Christopher Moore. Le fait qu'il y ait beaucoup plus de platine que de palladium suggère que ce platine provient d'une source extérieure, comme les retombées atmosphériques d'une comète », précise-t-il. Ces traces de platine correspondent à celles identifiées sur d'autres sites, dont le Groenland, où un cratère récent a été identifié qui pourrait être celui de l'impact de la météorite (même s'il n'a pas pu être daté).



 



 





 

Les spores fongiques associées aux excréments des gros herbivores ont soudainement diminué dans les sédiments de cette époque. © Angelina G. Perrotti

Les spores fongiques associées aux excréments des gros herbivores ont soudainement diminué dans les sédiments de cette époque. © Angelina G. Perrotti 

Des morceaux de météorite projetés un peu partout sur la planète

Un faisceau d'autres éléments viennent appuyer le scénario de Moore :

  • une forte augmentation de la suie dans les sédiments, signe d'incendies de forêt régionaux à grande échelle qui auraient été provoqués par la météorite ;

  • une diminution des spores fongiques, habituellement associées aux excréments des grands herbivores, ce qui confirme le déclin soudain de la mégafaune à cette époque.

Christopher Moore cite également de précédentes études, qui ont montré une concentration anormale d'iridium et de nanodiamants et de sphérules (des minuscules billes de verre formées à partir de la fusion de roches lors d'un impact violent) à différents endroits du globe.

Pour expliquer l'éparpillement de toutes ces traces sur les différents continents, Moore affirme que l'astéroïde a pu se fragmenter en petits morceaux lors du crash, provoquant de multiples impacts jusqu'en Amérique du Sud et une modification des courants aériens. L'impact cosmique aurait également déclenché la rupture des glaciers, déversant une énorme masse d'eau douce dans l'Atlantique Nord, affectant la circulation océanique et plongeant la Terre dans un climat froid.

Une hypothèse controversée

Ces nouvelles preuves suffiront-elles à convaincre les scientifiques sceptiques, qui se sont appliqués à démolir la théorie de la comète à coups de contre-études ? « Tous les évènements survenus à cette époque ne peuvent pas s'expliquer par la seule cause extraterrestre », avançait Wallace Broecker, géochimiste à l'université de Colombia, dans le journal National Geographic en 2013. « Si un astéroïde s'est bien écrasé, il est possible qu'il n'ait fait qu'amplifier ou accélérer un phénomène qui aurait eu lieu de toutes façons. »



CE QU'IL FAUT RETENIR

Une étude s’applique à rassembler les indices de cet impact, comme la présence de platine ou minéraux extraterrestres, la forte teneur en suie ou la diminution de spores.

La Terre a connu une mini glaciation et des catastrophes en chaîne il y a environ 12.800 ans.

L’hypothèse de l'impact cosmique du Dryas récent suggère que ces bouleversements sont liés au crash d’un astéroïde survenu à cette époque.

Une étude s’applique à rassembler les indices de cet impact, comme la présence de platine ou minéraux extraterrestres, la forte teneur en suie ou la diminution de spores.

La Terre a connu une mini glaciation et des catastrophes en chaîne il y a environ 12.800 ans.

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Une comète aurait frappé la Terre il y a 13.000 ans, indique une stèle retrouvée

Article de Jean-Luc Goudet publié le 27/04/2017

En Turquie, dans un site archéologique très ancien, plus vieux que l'agriculture, des roches sculptées et assemblées défient les archéologues depuis un demi-siècle. Deux chercheurs ajoutent une touche de merveilleux à ces mystères : des dessins représenteraient le ciel, avec des constellations, mais aussi une chute de comète. À cette époque, en effet, l'hémisphère nord subissait un grop coup de froid, peut-être dû à un impact. Mais l'hypothèse est très spéculative et les arguments un peu faibles...

Sept mille ans avant les premières pyramides, des Hommes ont sculpté des pierres énormes pour en faire des colonnes ou des totems, judicieusement disposés, gravées de signes symboliques et de représentations d'animaux. Nous sommes à la fin du Mésolithique, dans une région située aujourd'hui au sud-est de la Turquie, et les humains de l'époque n'ont pas encore domestiqué le chien ni mis au point l'agriculture. Homo sapiens est alors surtout un chasseur-cueilleur.

Quelques millénaires plus tard, vers 8.000 avant J.C., d'autres Hommes ont soigneusement, et inexplicablement, enterré le site sous une butte de terre de 300 m de large sur 15 m de hauteur. Depuis les années 1960, devenu site archéologique, l'endroit a été baptisé Göbekli Tepe, une expression turque qui peut être traduite par « colline avec un nombril », ou « colline ventrue ». C'est en effet ce que peut évoquer cette butte avec ses constructions dégagées par une excavation grossièrement circulaire.

Que signifient ces gravures vieilles de 13.000 ans ?

La nature de ces ouvrages, alors qu'aucune cité ni société sédentaire ne semblaient établies aux alentours, reste toujours inconnue. Martin Sweatman et Dimitrios Tsikritsis, de l'université d'Édimbourg, viennent de publier une interprétation toute nouvelle des gravures, en partant d'une hypothèse originale : elles représenteraient des constellations. Leur point de départ, expliquent-ils dans la revue Mediterranean Archaeology and Archaeometry, est un bas-relief dessinant un scorpion sur l'une des colonnes, un motif souvent associé à une constellation. Les auteurs conviennent que cet animal peut aussi symboliser bien d'autres choses mais ils ont poursuivi leur idée par une analyse statistique pour voir si les autres dessins, de cette même colonne et d'autres, pouvaient représenter des astérismes, en reproduisant le ciel de l'époque dans cette région. Ils citent Michael Rappenglück, de l'université de Munich, qui a proposé la même interprétation pour les dessins de la grotte de Lascaux. Ils ne citent pas, cependant, Chantal Jègues-Wolkiewiez, qui a fait de même.

Selon eux, les formes géométriques de plusieurs gravures des colonnes 43, datées de 10.950 ans avant J.C. (+/- 250 ans d'après l'article), 2, 18 et 38 pourraient correspondre à celles de constellations. On peut s'étonner de ce que les auteurs, dans leur démonstration, s'appuient sur les constellations que nous connaissons aujourd'hui, alors que ces interprétations sont arbitraires. Elles nous viennent effectivement de loin, bien avant les Grecs, et on en retrouve les traces en Mésopotamie. Peut-on pour autant les faire remonter à -13.000 ans, sans altération de leur forme ?

Ce n’est pas la première fois qu’un impact est suspecté à l’époque historique. Marie-Agnès Courty, géologue, spécialiste de l’analyse des sols de sites archéologiques, avait apporté de solides arguments qui indiquent un évènement de ce genre survenu il y a seulement 4.000 ans.



Comme elle l’avait expliqué à Futura, une couche stratigraphique très particulière, qu’elle appelle « couche 4000 BP » et composée de matériaux qui ont été portés à environ 1.500 °C, a été retrouvée autour de la Méditerranée et jusqu’en Irlande. Des restes d’organismes planctoniques qui s’y trouvent appartiennent à des espèces caractéristiques de l’Antarctique.

Une couche semblable, bien plus épaisse, est retrouvée au sud de l’océan Indien, ce qui plaide pour un impacteur dans cette région. Cependant, l’absence d’iridium et de traces de cratères empêchent une démonstration indubitable.

Une comète, en effet, est peut-être tombée à cette époque

Les auteurs vont plus loin et interprètent des dessins en forme de serpent ou de boucle de ceinture gravés sur la colonne 18 comme la représentation d'une comète traversant l'atmosphère et impactant la Planète. Leur argument principal est que sa datation (environ -13.000 ans, donc) correspond au Dryas récent, un refroidissement brutal de plus d'un millénaire, et terminé tout aussi brusquement. Et, justement, l'hypothèse d'un impact cométaire est toujours en lice pour expliquer cet évènement, qui a provoqué la disparition d'espèce, peut-être des mammouths.

VOIR AUSSILes mammouths auraient disparu à cause d’une comète

En Amérique du Nord, la civilisation dite de Clovis, a disparu à cette époque, peut-être à cause de ce changement climatique. Dans cette vision, expliquent-ils, la forme en boucle de ceinture figurerait la forme de la boule de feu et le renard une forme de filouterie, à moins qu'il ne représente qu'une constellation. Les auteurs rapprochent d'autres dessins de phénomènes célestes, comme une sorte de croissant qui représenterait l'éclipse temporaire du soleil.

Reste que l'interprétation n'est pas indiscutablement démontrée par cette étude. Comme l'hypothèse des dessins astronomiques dans la grotte de Lascaux, l'idée est séduisante et il est difficile d'imaginer que les humains d'alors étaient indifférents au spectacle du ciel. Si, en plus, une comète venait à s'écraser, il est vraisemblable que l'évènement a marqué les populations pour plusieurs générations. On aimerait, cependant, une démonstration plus solide.

Ce 12 octobre 2017, un astéroïde de la taille d'une maison a frôlé la Terre, nous rappelant que de tels corps percutent parfois notre planète. À l'échelle des temps géologiques, l'évènement n'est pas rare. Retour sur une découverte datant d'un an : celle d'Andrew Glikson -- qui avait déjà détecté en 2015 l'un des plus grands cratères d'impact -- et de son collègue Arthur Hickman, portant sur les traces de l'un des plus vieux cratères connus. L'astéroïde qui en est à l'origine est daté de 3,5 milliards d'années et devait être deux ou trois fois plus gros que celui qui mit fin au règne des dinosaures. Le choc fit sans aucun doute trembler la Terre entière.



Tout au long de sa longue histoire, la Terre fut souvent percutée par des astéroïdes ou des comètes de tailles variables. Cela fut même très intense dans un passé lointain, lors du Grand bombardement tardif, il y a entre 4,1 et 3,8 milliards d'années, comme en témoignent les stigmates, toujours visibles aujourd'hui, à la surface de la Lune et aussi de Mercure et Mars. Sur notre monde, cependant, ces traces ont été gommées par l'érosion, le volcanisme, l'activité tectonique, si bien qu'à sa surface, on ne remarque que les astroblèmes les plus récents à l'échelle géologique.

Depuis plus de 20 ans, le professeur Andrew Glikson, de l'Australian National University, parcourt l'Australie (une terre promise pour ce type de recherches, avec le Canada) sur les traces d'évènements de grande ampleur.

À son actif, entre autres, la découverte en 2015 de ce qui pourrait être le plus grand cratère d’impact connu. Situés dans le bassin de Warburton, en Australie centrale, les indices pointent sur un double astroblème étendu sur plus de 400 km. Sa datation (environ 300 millions d'années) fait cependant débat car on ne peut lui associer d'extinction massive. Cela est très surprenant puisque les deux astéroïdes responsables mesuraient chacun plus de 10 km de diamètre... soit autant que l'impacteur qui a créé le cratère de Chicxulub auquel est imputé la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années (limite Crétacé-Tertiaire).

Le Mouvement Raélien est une religion athée qui diffuse à travers le monde un Message à propos de l’origine de la Vie sur Terre.
Raël, le Dernier des Prophètes nous explique dans ce Message que les Elohim ont créé scientifiquement toute forme de vie présente sur terre…     

Édifions une Ambassade pour les extraterrestres :
 

Les Elohim ont demandé à Raël de créer un Mouvement chargé de répandre sur Terre le Message qui lui a été remis et d’édifier sur notre planète une Ambassade pour y accueillir les extraterrestres créateurs de toute les formes de vie terrestre.

Depuis 1945, notre Humanité est entrée dans l’ère de l’Apocalypse, c’est à dire l’âge de la révélation sur nos origines qui nous amène désormais la possibilité de comprendre l’information révolutionnaire apportée par les Messages raéliens.


Le but ultime du mouvement raélien est de 
construire une Ambassade afin d’y accueillir les extraterrestres qui sont nos créateurs. Si notre Humanité est prête à les recevoir, alors Ils reviendront officiellement sur Terre. Ils seront accompagnés des grands messagers, les Prophètes qu’ils ont envoyés tout au long de notre histoire comme Jésus, Moïse, Bouddha et Mahomet. C’est la mission du Mouvement Raélien.

La philosophie raélienne amène aussi des valeurs universelles parfaitement adaptées à notre époque : en faisant de la science sa religion elle permet à l’Être Humain de faire ce pour quoi il est profondément conçu : Penser, créer, s’épanouir.”

 

Les messages remis à Raël par les Elohim, créateurs de la vie sur terre :
 

 

Au cours des rencontres effectuées avec des extraterrestres Raël a reçu une série de Messages qui touchent tous les aspects de la vie humaine.

 

Que vous vous intéressiez à l’histoire ancienne, à la science moderne, aux ovnis, aux écritures religieuses ou même à la science-fiction, vous vous ouvrirez à d’autres perspectives en prenant le temps de lire les écrits de Raël. La vidéo présentée ici résume certains des principaux points transmis à Raël :

 

 

À l'époque de la Préhistoire



 

 

Comment vivait-on à cette ère? À cette question que se posent les chercheurs, voici en réponse une représentation par le musée de la préhistoire de Tautavel.

 

PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP

La longue période de la Préhistoire est celle débutant par l'apparition de l'humain sur Terre, fruit de l'évolution naturelle, jusqu'à la naissance de l'écriture, signe de son développement intellectuel. Sa datation est sujette à débat, mais selon la définition la plus acceptée elle commence il y a 2,8 millions d'années -avec l'apparition des espèces Homo sapiens- et s'étend jusqu'à 3600 ans avant notre ère environ selon les premiers écrits retrouvés en Mésopotamie. Régulièrement, la découverte de fossiles et de vestiges d'anciennes cultures lors des fouilles archéologiques permet aux scientifiques de mieux comprendre la chronologie de cette période, sous-divisée entre le premier Paléolithique puis le Néolithique avec les débuts de l'agriculture et de l'élevage

 

 

 

Comment vivait-on à cette ère? À cette question que se posent les chercheurs, voici en réponse une représentation par le musée de la préhistoire de Tautavel.

 

 

 

PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP

 

La longue période de la Préhistoire est celle débutant par l'apparition de l'humain sur Terre, fruit de l'évolution naturelle, jusqu'à la naissance de l'écriture, signe de son développement intellectuel. Sa datation est sujette à débat, mais selon la définition la plus acceptée elle commence il y a 2,8 millions d'années -avec l'apparition des espèces Homo sapiens- et s'étend jusqu'à 3600 ans avant notre ère environ selon les premiers écrits retrouvés en Mésopotamie. Régulièrement, la découverte de fossiles et de vestiges d'anciennes cultures lors des fouilles archéologiques permet aux scientifiques de mieux comprendre la chronologie de cette période, sous-divisée entre le premier Paléolithique puis le Néolithique avec les débuts de l'agriculture et de l'élevage

 

e inversion du champ magnétique de la Terre a changé notre histoire

 

 

 

À en croire Le Guide du voyageur galactique écrit par Douglas Adams, la réponse à tout est à chercher dans le nombre 42. Et des chercheurs de l’université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) lui font un clin d’œil en révélant qu’une inversion du champ magnétique de notre Terre survenue il y a 42.000 ans a eu d’importantes conséquences sur l’environnement de nos ancêtres. Elle a peut-être même mené Néandertal à sa perte. (en anglais) © Université de Nouvelle-Galles du Sud 

Les Hommes qui arpentaient la Terre à cette époque ont peut-être cru à la fin des temps. C'était il y a 42.000 ans. Le champ magnétique de notre Terre s'est inversé provoquant, selon les chercheurs, une série d'événements dramatiques qui ont changé notre histoire.

Pour la première fois, nous avons pu, non seulement dater avec précision le moment de l'une des plus importantes inversions de champ magnétique connues, mais aussi préciser les impacts que cette inversion a eu sur l'environnement terrestre », explique Chris Turney, chercheur à l'université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie), dans un communiqué.

Rappelons que les chercheurs savent depuis le début du XXe siècle que le champ magnétique de notre Terre peut s'inverser, grâce à des observations sur l'aimantation de roches volcaniques. Le phénomène serait le résultat de perturbations de la stabilité du noyau de notre Planète. Pendant la période de transition qui dure entre 1.000 et 10.000 ans, l'intensité du champ magnétique qui protège la Terre diminue et laisse notre Planète plus exposée aux vents solaires.

 

C’est en lisant dans les cernes d’un kauri, comme celui-ci, que les chercheurs de l’université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) ont pu préciser la date de la dernière inversion magnétique et les conséquences qu’elle a eues sur la Terre. © Natalia, Adobe Stock

C’est en lisant dans les cernes d’un kauri, comme celui-ci, que les chercheurs de l’université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) ont pu préciser la date de la dernière inversion magnétique et les conséquences qu’elle a eues sur la Terre. © Natalia, Adobe Stock 



 

Des informations cachées dans les cernes d’un arbre

L'une des plus importantes inversions de champ magnétique connues n'en est pas à proprement parler une inversion. Elle est d'ailleurs connue sous le nom d'excursion de Laschamp - d'après le nom du village français dans lequel il a été mis au jour. Elle s'est produite il y a entre 41.000 et 42.000 ans. Les pôles magnétiques terrestres se sont alors déplacés pendant environ 800 ans avant de reprendre finalement leur place initiale.

C'est en travaillant sur les cernes d'un kauri, un arbre endémique de la Nouvelle-Zélande, que les chercheurs ont pu estimer les changements dans les niveaux de radiocarbone pendant cette inversion géomagnétique. Et, qu'ils ont pu établir une échelle de temps détaillée de la façon dont l'atmosphère a évolué au cours de l'événement d'Adams. Une sorte de pierre de rosette qui leur a permis de relier entre eux diverses observations passées et parfois géographiquement éloignées.

Des conséquences dramatiques pour la vie sur Terre

Le bouclier qui protège notre Planète des rayonnements cosmiques avait-il presque entièrement disparu à cette période ? Par chance, notre Soleil connaissait alors une phase d'activité moins intense que celle que nous expérimentons aujourd'hui. Moins intense, mais plus instable aussi. Ainsi, selon les scientifiques, « le rayonnement solaire non filtré a ionisé l'atmosphère de notre Terre et "frit" la couche d’ozone stratosphérique, déclenchant une vague de changements climatiques à travers le monde. »

Les ceintures de pluie et de vent se sont brusquement déplacées, apportant des conditions arides sur certaines régions comme l'Australie. Et provoquant l'extinction de la mégafaune locale. Au nord, la calotte glaciaire s'est développée jusque dans l'est des États-Unis et du Canada. En Europe, Néandertal a plongé dans la spirale de la disparition. Tandis que les Hommes modernes cherchaient des abris où se protéger d'aurores boréales étendues bien au-delà des régions polaires et de la multiplication des orages. Mais aussi de l'intensification des rayonnements ultraviolets (UV) arrivant jusqu'au sol. De quoi expliquer, peut-être, l'apparition soudaine de l'art pariétal, un peu partout dans le monde, il y a encore 42.000 ans. « Les empreintes de mains ocre rouge peuvent indiquer que ce pigment était utilisé comme écran solaire à cette époque où les UV pénétraient plus largement l'atmosphère de la Terre », explique Alan Cooper, chercheur au Musée d'Australie du Sud.

Au regard de ces travaux, les chercheurs s'inquiètent du mouvement rapide qui anime aujourd'hui notre pôle Nord magnétique. Et de l'affaiblissement enregistré de notre champ magnétique : de moins 9 % au cours des 170 dernières années. Ils y voient les signes d'une possible prochaine inversion du champ magnétique terrestre. « Les conséquences pour nos sociétés seraient énormes. D'autant qu'un tel événement constituerait un accélérateur sans précédent du changement climatique anthropique en cours. Nous devons de toute urgence réduire nos émissions de CO2. Avant qu'un événement aussi aléatoire se produise... »

 

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Commentaires
La création de l'univers à nos jours
  • Il est intéressant de connaître l'évolution de notre monde, et combien de temps peut-il encore nous supporter, nous devenons de plus en plus nombreux sur cette terre, peut-être seront-nous obligé un jour de la quitter...
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